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Antiquaire spécialiste en marqueterie Boulle, caves à liqueur et beaux objets Napoléon III


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André Charles Boulle

Meubles "Boulle"

Des  meubles de prestige, de Louis XIV à Napoléon III.

documentation/andre-charles-boulle.gifAndré Charles Boulle (Paris, 1642-1732), reçu maître ébéniste en 1664 était également fondeur, dessinateur, sculpteur et ciseleur. Il put cumuler ses différents talents sans devoir répondre aux règlements corporatistes grâce à son titre de "Premier ébéniste du Roi», règle qui à l’époque interdisait le cumul de plusieurs disciplines.

A 24 ans, dans ses ateliers qui se trouvaient au Louvre, travailleront jusqu’à 40 personnes dont ses quatre fils.
La marqueterie "Boulle", superposition de décors d’écaille et de laiton, n’est pas une invention de celui-ci, même si ce terme "marqueterie Boulle" est devenu un terme générique depuis.
En effet, les artisans Hollandais utilisaient déjà cette technique depuis le deuxième quart du XVIIème siècle.

Le principe même de cette marqueterie est le découpage à la scie d’une plaque d’écaille et d’une plaque de laiton superposées, le résultat étant que l’on obtenait deux fonds et deux décors a plaquer qui se définissent ainsi : en "première partie" (fond d’écaille avec ornementation de laiton) et en "contrepartie" (fond de laiton avec ornementation d’écaille), ce qui permettait de réaliser les meubles par paires.
Au lieu d’être incrustées, ces marqueteries étaient assemblées à l’envers sur un support papier et étaient ensuite collées -à la colle d’os- sur le bâti du meuble préalablement préparé. Ce décor collé, on enlevait ce papier afin de pouvoir polir le meuble.
L’écaille, de forme bombée, était chauffée au feu ou à l’eau bouillante afin de la rendre malléable et de lui donner la forme désirée. Après refroidissement, elle retrouvait sa dureté originelle. Le décor appliqué sur le laiton était gravé au burin.
Parfois, des motifs en ivoire, corne ou nacre étaient utilisés en marqueterie sur le fond d’écaille.
A la fin du XVIIème et au XVIIIème siècle, l’écaille de la tortue "Caret" (carnivore) était employée.

documentation/08mars-048.JPGAu XIXème siècle, on employa l’écaille de tortue "franche" (herbivore) qui avait une épaisseur d’écaille plus fine avec des taches bien nettes ; les décors de laiton aux XVIIème et XVIIIème siècles étaient d’une découpe plus épaisse qu’au XIXème siècle.
L’atelier très productif d’André Charles Boulle fut détruit suite à un incendie en 1720. Ses quatre fils continuèrent son œuvre sans avoir l’esprit inventif de leur père. Ils délaissèrent la fabrication de ce type de marqueterie, passée de mode, et celle-ci tomba en désuétude durant une cinquantaine d’années.
Le célèbre marchand-mercier Claude-François Julliot (1727-1794) a été l’instigateur du renouveau du meuble Boulle à la fin du XVIIIème siècle. Julliot était aussi rédacteur de catalogues de ventes publiques. A son initiative, des ébénistes tels que Etienne Levasseur (1721-1798) reçu maître en 1767 et qui fut élève de l’un des fils d’A.C.Boulle, restaura de nombreux meubles sortis de l’atelier du maître. Il en réalisa également des copies avec des adaptations de style Louis XVI. Philippe Claude Montigny (1734-1800) reçu maître en 1766 restaura d’abord, réalisa ensuite nombre de pastiches de meubles "Boulle" sous l’époque Louis XVI.
Il était d’usage au XVIIIème siècle que les ébénistes s’occupant de restaurations de meubles anciens apposent leur estampille sur ceux-ci. C’est pourquoi l’on retrouve les estampilles de Levasseur et Montigny sur des meubles d’A.C.Boulle ou de style "Boulle" d’époque Louis XIV : en tant que pasticheurs, ils avaient une profonde connaissance des techniques de marqueterie d’écaille et de laiton sur fond d’ébène ou de palissandre de Rio.
Sous l’époque Empire, le fils de Georges Jacob, qui avait sous sa direction plusieurs centaines d’artisans sous l’enseigne Jacob-Desmalter réalisa aussi nombre de meubles de style Boulle.

Il existe des meubles "Boulle" d’époque Napoléon III de très belle qualité, ornés de beaux bronzes dorés. Ces meubles restent en très bon état de conservation ou supportent bien les restaurations si elles sont nécessaires. Mais la production la plus courante, ornée la plupart du temps de bronzes vernis résiste moins bien : les tranches de placage étant beaucoup plus fines, on passe rapidement à travers la matière en cas de restauration.

Conseil :

- Si vous désirez acquérir ce style de meubles fabriqués au XIXème siècle, soyez  exigeant sur la qualité avant tout quitte à payer plus cher.
- Achetez un meuble avec lequel vous aimerez vivre.
- N’hésitez pas à demander conseil auprès d'un antiquaire, un professionnel ébéniste,expert en antiquités.
- Surtout soyez vigilant, il vaut parfois mieux payer un peu plus et être sûr de son acquisition, que perdre tout en réalisant un mauvais achat parce qu’il existe des copies modernes qui ont floué nombre "d'amateurs".

Enfin veillez à avoir un taux d’humidité suffisant dans votre intérieur pour la bonne conservation de votre mobilier. Il existe des humidificateurs à des prix accessibles et sachez qu’un récipient rempli d’eau caché sous un meuble reste également une bonne solution.



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